Cahiers de doléances réunis par l’association Serpsy

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Pour diverses raisons, techniques et organisationnelles, vous ne trouverez pour le moment qu’un bref aperçu des cahiers de doléance réunis. La suite viendra très rapidement.

LES FONDAMENTAUX: la relation thérapeutique en psychiatrie


Toujours, partout, des infirmiers militent, se battent au quotidien

·    Pour défendre, envers et contre tout, une certaine idée du soin 
des soins de dimension humaine,
·    s’informent sur ce qui se fait, réfléchissent pour que se pensent et se modifient les pratiques, ayant pour objet l’ amélioration des conditions du soin, la qualité du soin allant de pair.
·    Pour défendre et transmettre l’héritage que nous ont laissé des personnes comme Lucien Bonnafé,
·    Pour que la route qu'ils nous ont ouverte continue de nous guider, dans notre combat permanent contre les "entreprises déshumanisantes", à l’œuvre dans nos institutions soignantes et ailleurs.
·    pour accueillir au détour d’un couloir, au décours d’ateliers, ces fractions de temps que l'on nomme "instant", surgi d’on ne sait où et qui par une alchimie secrète fabrique de l'émotion, de l'échange On aime y venir et on aime y parler. Et ce qui s'y dit finit parfois par tricoter du réel.
·    Pour que les "protocoles" ne viennent pas remplacer le soin qui est un art particulier, une relation de réciprocité.
·    Pour que l’on se retrouve moins seul face à un quotidien difficile
·    Pour que la routine d’un service où rien ne bouge ne paralyse la relation thérapeutique
·    Pour que la mixité dans les équipes serve à améliorer la qualité des prises en charges, et non pas à répondre à des situations de violence. Quand le muscle, la force, la violence entrent en scène, c'est que l'on a échoué. La violence est un symptôme de dysfonctionnements institutionnels

·    Aujourd’hui nous sommes confrontés à une réalité qui s'appelle HO Judiciaire. comment humaniser le séjour de ces patients « » dans nos services 
Ne serait-il pas plus judicieux d'ouvrir plus d’unités où ces patients ne seraient pas en chambre d'isolement, ni contenus par des liens à leur lit, mais au milieu des autres ? Nous sommes des soignants qui pensons notre pratique et nos méthodes doivent rester du domaine du soin
·    Pour cela les réunions institutionnelles sont indispensables afin que cette violence puisse être gérée, travaillée, exprimée
·    Quant aux réunions cliniques elles nous aident à gagner en cohérence et à garder notre motivation. De plus elles nous permettent de faire le relais entre « » et « », et à éviter le clivage entre psy et DE
·    Mais nous sommes nombreux à penser qu’une spécialisation est indispensable pour travailler en psychiatrie
·    Pour finir, nous pensons que la formation continue est indispensable, qu’elle doit être reconnue et validée pour une qualité de soin.